Leif Bentsen

PDG de Krüger A/S Copenhague, Danemark
Published in the dossier of février 2019

« Toujours mieux comprendre ce que nous faisons, avant tout pour sauver la planète. »

Plus qu’un objectif, une philosophie distillée au quotidien par Leif Bentsen dans ses fonctions de directeur général de Krüger A/S. La filiale danoise de Veolia compte 5 sites à travers le pays. Spécialisée dans de nombreuses activités liées à l’eau (eau potable, eau de traitement, drainage et assainissement urbains, traitement des eaux usées, réhabilitation des sols et, plus récemment, pisciculture terrestre), elle a notamment mis au point un outil de modélisation et de contrôle pour aider la ville de Copenhague à accroître sa résilience face aux inondations, en évitant le déversement des eaux usées dans le milieu naturel en cas d’intempéries.

« En 2015, les Nations unies ont déterminé 17 objectifs à atteindre pour transformer notre planète grâce au développement durable. Le 6e objectif est de garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous, et d’assurer une gestion durable des ressources en eau. C’est précisément l’ambition pour laquelle nous oeuvrons chaque jour ; ce que nous avons réussi à réaliser avec la ville de Copenhague est une de nos grandes fiertés », explique Leif Bentsen.

Arrivé chez Krüger en 1991 après l’obtention de son diplôme d’ingénieur, il va souvent à la rencontre de ses clients. Il a à coeur d’échanger le plus souvent possible avec les parties prenantes afin de mieux répondre à leurs attentes et d’anticiper les évolutions du marché de l’environnement. Passionné de football et de vélo de montagne, Leif est un homme d’endurance. Un atout qui lui permet de tenir le rythme des nombreux déplacements qu’il effectue à travers le monde pour identifier et mettre en place de nouveaux projets durables pour Krüger et ses clients. Toujours à l’affût des tendances et des innovations du secteur de l’environnement, il suit de très près les évolutions réglementaires qui sont souvent porteuses de nouveaux marchés.

Lorsqu’il évoque le bilan de la COP24, cet homme de terrain réaliste et résolument optimiste assure que « s’il est encore difficile de voir des actions concrètes, nous allons dans la bonne direction, et les négociations ont été menées de la bonne manière. La volonté d’accélération est légitime, mais si nous allons trop vite, nous prenons le risque de laisser de côté certains pays. Les choses peuvent bouger très vite en Europe, car nous avons les leviers de décision, les investissements, la technologie. Il faut donc en profiter pour faire le maximum, tout en acceptant que d’autres régions du monde ne suivent pas la même cadence. »