Veoliaforce, les logisticiens de l’urgence

Fournir le plus rapidement possible de l’eau potable aux populations sinistrées lors de catastrophes majeures, c’est le rôle de la fondation Veolia. Ce dispositif d’intervention d’urgence s’appuie sur un réseau de volontaires, collaborateurs du Groupe.
Published in the dossier of novembre 2017
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Un dispositif tout-terrain

Cyclone, tremblement de terre, tsunami… Autant de catastrophes terrifiantes sur le moment, et dont les conséquences restent visibles à long terme. Parmi les infrastructures vulnérables, celles de production et de distribution d’eau potable, souvent abîmées voire totalement détruites. L’eau potable est une priorité vitale pour éviter les épidémies dans les jours suivant une catastrophe.
C’est pourquoi Veolia a mis en place il y a vingt ans une force d’intervention d’urgence chargée de fournir de l’eau potable aux populations sinistrées en attendant la remise en service des infrastructures. Elle est appelée en renfort par des acteurs de la solidarité internationale comme le ministère des Affaires étrangères, la Croix-Rouge, Médecins sans Frontières, Solidarités International, Première Urgence, Action contre la faim, Oxfam, l’Unicef… pour lesquels la Fondation est devenue au fil du temps un partenaire privilégié. Sitôt prise la décision d’intervenir, le dispositif s’enclenche rapidement. Les experts de la Fondation décident des compétences nécessaires pour répondre aux besoins, puis contactent les volontaires, collaborateurs du Groupe, répondant au profil.

« Ces volontaires font partie d’un réseau de 500 salariés de Veolia qui ont exprimé le souhait de mettre leurs compétences au service de causes humanitaires, indique Damien Machuel, chargé de projet à la fondation Veolia. Ils sont formés aux situations de crise et sont prêts à partir sous 24 heures, dans des contextes difficiles si la situation l’exige. »

Ces volontaires partent pour des missions de trois semaines maximum et se relaient sur le terrain jusqu’à ce que l’alimentation en eau soit assurée.

« Je suis admiratif de ces volontaires qui, après trois semaines sur le terrain à donner 200 % de leur énergie, reprennent leur fonction au sein de l’entreprise dès leur retour, s’enthousiasme Damien Machuel. Mettre leurs compétences au service des populations sinistrées recharge aussi leurs batteries ! ».